Maé Gouanou

Inspirations et références

Tschabalala Self (né en 1990 à Harlem, États-Unis) vit et travaille dans l' État de New York. Tschabalala est une artiste qui construit un style singulier à partir de l'utilisation syncrétique de la peinture et de la gravure pour explorer des idées sur le corps noir. Elle construit des représentations de corps essentiellement féminins en utilisant une combinaison de matériaux cousus, imprimés et peints, traversant différentes traditions artistiques et artisanales. Les aspects formels et conceptuels du travail de Self cherchent à élargir son enquête critique sur l'identité et l'épanouissement humain.

"All night" textile et peinture sur toile ( 2022 )

David Noro, peintre allemand ( pas de biographie trouvée )

"Atlantis" charbon, pastel et acrylique sur papier ( 2021 )

Misaki Kawai réalise des peintures vibrantes, des sculptures et des œuvres en papier mâché dans un style faux-naïf attrayant qui embrasse l'imagerie honnête de l'enfance. Après avoir étudié à l'université des arts de Kyoto, dans son Japon natal, Kawai s'est installée à New York en 2000, où elle a développé sa vision de l'heta-uma, un style d'illustration issu des mangas qui se traduit approximativement en japonais par "mauvais mais bon". Kawai a fait connaître ses premiers travaux en vendant des zines et des dessins dans les rues de la ville, et s'est progressivement fait connaître pour son œuvre charmante et joyeuse. Ses œuvres sont souvent centrées sur des personnages loufoques, qu'il s'agisse de cerises amorphes ou de félins sympathiques, et intègrent des éléments multimédias tels que des pompons duveteux. Ses œuvres évoquent un sentiment intemporel d'allégresse innocente et désinhibée.

"Night Snack", acrylique sur toile ( 2008 )

Arthur Jafa est un cinéaste, directeur de la photographie et artiste américain engagé dans le développement d'un langage visuel qui propage l'expérience noire à la fois dans la forme esthétique et le contenu. Son œuvre vidéo pour la Biennale de Venise en 2019 a valu à l'artiste un Lion d'or.

"Love is the message, the message is death", vidéo ( 2016 )

Née en 1994 à Bordeaux et basée à Marseille, Sara Sadik s’inspire de ce qu’elle appelle « beurcore » : la culture de la jeunesse des quartiers populaires issus de la diaspora maghrébine, et s’attache à la documenter à travers fictions et mises en scènes dont elle est souvent l’une des interprètes. Mêlant dans sa pratique artistique vidéo, performance, installation et photographie, elle questionne sa représentation à travers des référents liés à musique, au langage, à la mode mais aussi aux réseaux sociaux ou la science-fiction. A partir d’analyses sociologiques et sémiologiques de la « beurness », Sara Sadik se joue des clichés et des mythologies sociales, les déconstruisant et les réinjectant dans des récits imaginaires et détournés.

"Khotobgtogone", vidéo ( 2021 )